2023-04-24 Enseigner, informer, surveiller : quelles armes pour lutter contre l’antisémitisme Marie-Anne Matard Bonucci Table ronde n°2

Nadine Herrati

la parole à Marianne alors j’ai un powerpoint

juste pour annoncer donc ces tables rondes elle est dédiée vraiment au sujet dont on a dit qu’il était cardinal et important c’est celui de la jeunesse et donc c’est pour ça que nous avons une série d’intervenants qui sont à la fois des enseignants, des représentants des organisations de jeunes donc l’UEJF et notamment Elisabeth un Vanda également qui est à l’UNEF et qui est porte-parole je crois de L’UNEF attachée de presse excusez-moi et donc je laisse la parole à Marie-Anne

bien

Anne-Marie Matard Bonucci, association ALARMER

la parole à Marie-Anne alors j’ai un powerpoint juste pour annoncer donc ces tables rondes elle est dédiée vraiment au sujet dont on a dit qu’il était cardinal et important c’est celui de la jeunesse et donc c’est pour ça que nous avons une série d’intervenants qui sont à la fois des enseignants des représentants des organisations de jeunes donc l’UEF et notamment Elisabeth un Vanda également qui est à l’UNEF et qui est porte-parole je crois de lunettes attachée de presse excusez-moi et donc je laisse la parole à Marianne bien merci beaucoup donc je ne renouvelle pas mes félicitations pour avoir pris cette initiative qui est réellement importante donc je voudrais dans cette intervention que j’avais prévu un peu plus longue donc je vais essayer de resserrer le propos d’abord faire un une forme de retour d’expérience puis poser quelques enjeux de la façon dont on peut lutter contre l’antimitisme par la recherche et l’enseignement et un bref état des lieux le retour et le suivant donc en 2014 je m’occupe des questions d’antisémitisme comme chercheuse enseignants de chercheuses depuis longtemps mais en 2014 il m’est apparu avec d’autres qu’il y avait véritablement un enjeu qui s’aggravait de jour en jour et avant même les attentats de 2015 j’avais été particulièrement frappé par la manifestation jour de colère donc il y avait été un moment justement de de comment dirais-je de formulation d’un antisémitisme populiste de manière très paroxystique alors on peut peut-être passer à la diapositive suivante donc et à la suite donc de cette manifestation puis des attentats de 2015 je me suis dit que il y avait une responsabilité des intellectuels à s’engager sur ces sujets j’avais eu des engagements politiques dans le passé mais pas spécifiquement dans des organisations qui s’occupaient de ces questions et donc je suis allée trouver la présidente de mon université qui était Daniel tartakowski à l’époque en lui disant il faut faire quelque chose nous avons donc nous chercheurs des choses à dire sur ces sujets et là je dois dire que j’ai découvert un univers et des questionnements n’étant pas familières avec le milieu associatif de l’antiracisme particulièrement alors le combat que je portais que je porte toujours et le suivant c’est que je pense qu’il faudrait créer en France une structure universitaire et d’enseignement qui s’occupent spécifiquement de ces sujets racismes antisémitisme globalement on verra pourquoi et qui soit là pour proposer des formations des enseignements à différents niveaux de la société ça va des hommes politiques aux enseignants du secondaire en passant par les responsables associatives or que fait-on aujourd’hui dans une large mesure le gouvernement délègue à des associations de grandes associations universalises type la lycra et autres à des institutions mémoriales comme le Mémorial de la Shoah mais l’État délogue et n’affronte pas directement le sujet alors pour avoir porté voulu porter ce combat j’ai proposé on s’en amusait beaucoup avec la présidente parce que je lui disais écoute pour le moment on va appeler ça la cause la cause vous savez c’était le nom que les Italiens donnaient à ce qui était après la disparition du Parti communiste en Italie il savait pas comment l’appeler donc soulevant l’appelait la cause donc je disais pour le moment appelons-le la cause mais je vous tenais à ce que figure donc le mot antisémitisme dans la dénomination de l’institution que je voulais créer et à chaque fois que j’arrivais avec un certain nombre d’interlocuteurs politiques universitaires souvent on me disait mais pourquoi mentionner antisémitisme l’antisémitisme n’est-il pas inclus dans le racisme d’autres me disaient pourquoi antisémitisme et à ce moment-là pourquoi pas islamophobie négrophobie racisme anti asiatique etc et on me soupçonnait à vouloir dire racisme et antisémitisme d’accorder une forme de présence aux Juifs et à vouloir hiérarchiser les formes de racisme d’autres me soupçonnés d’avoir une complaisance de principe évidemment à l’égard de l’État d’Israël donc j’ai immédiatement découvert donc la difficulté qu’il y avait à porter ce combat on va passer à la diapo suivante donc les slogans antisémites de la manifestation encore et bon cette manifestation ça quand même été un moment je pense un des premiers moments où dans les rues de Paris il faut le rappeler on appeler à chasser les Juifs de France la France n’est pas à toi il y a une libération de la parole qui était quand même de nature à susciter une prise de conscience diapositive suivante je ne reviens pas non plus sur tous ces enjeux-là puisqu’on en a abondamment parlé diapo encore suivantes donc l’actualité alors la question donc qui se posait était de savoir pourquoi faut-il mentionner antisémitisme au cahier des charges du combat attire aussi et intellectuellement on peut effectivement poser la question de savoir si l’antisémitisme est un racisme alors si on s’accorde sur la définition que propose Albert mémy que vous avez ici donc le racisme comme valorisation généralisée définitive des différents réelles ou imaginaires au profit de l’accusateur et au détriment de sa victime et bien effectivement l’antisémitisme relève de cette catégorie mais il y a une singularité une spécificité c’est que l’antisémitisme c’est aussi et ça ayant qu’elle est vite qui a déjà été cité insisté avec de manière judicieux sur ce point c’est l’hostilité envers un autre imperceptiblement imperceptiblement autre il y a une singularité donc dans l’antisémitisme qui est lié au fait que ce n’est pas tant l’altérité souvent que la proximité qui est en cause dans l’antisémitisme les Juifs étant accusés de concurrencer les non juifs sur leur propre terrain monothéistes d’abord ce qui est fondateur s’épattant le capitalisme dans toute cette affaire mais c’est le christianisme on pourra y revenir et les autres religions monothéistes et là dans le parmi les tabous il y a un tabou là-dessus pendant très longtemps il a été difficile de dire qu’il y a une responsabilité majeure de l’Église catholique fin du christianisme dans la structuration des stéréotypes antisémites donc dépasser les Juifs sur leur propre terrain celui du monothéisme depuis l’avènement du christianisme et à l’époque contemporaine dans le cadre des sociétés laïciser les Juifs sont soupçonnés d’être meilleur entre guillemets ou plus puissant dans tous les domaines où s’exerce un pouvoir la finance les médias la culture les institutions à l’échelle nationale et internationale et donc nona la rappeler les enquêtes montrent qu’il y a toujours ce soupçon que les Juifs ont trop de pouvoir un trop et ce trop pourrait résumer au fond l’accusation donc antisémite alors on pourrait dire que la construction d’une minorité comme menace n’est pas le propre de l’idéologie antisémite ça existait pour les protestants ça existe pour les musulmans ça existe pour les minorités asiatiques en France on pourrait développer cela et c’est important de montrer aussi que il y a des mécanismes qui sont communs dans de rejet des minorités je pense que ça fait partie de notre devoir alors passons à la diapo suivante encore en fait j’ai un peu mélangé je ne sais plus si je l’ai mis encore encore encore voilà revenons alors il est très intéressant de revenir sur l’origine du mot racisme pourquoi celui qui est à l’inventeur en quelque sorte du mot c’est un dénommé Gaston Mery en 1892 qui dans un roman Jean révolte partait en croisade contre les Méridionaux contre les populations latines qui étaient selon lui moins noble et plus notable et plus néfaste que les Celtes et Mary a plusieurs reprises comparent les juifs et les Latins autrement dit il s’appuie sur l’antisémitisme et par ailleurs c’était un collaborateur de la libre parole pour dénigrer les Méridionaux et je trouve que cela est extrêmement intéressant et là on va revenir en arrière dans les diapos parce que ça nous renvoie à quelque chose qui est fondamental pour justifier pourquoi il faut parler d’antisémitisme aussi et toujours quand on parle de racisme c’est que l’antisémitisme a été la matrice de la plupart des hostilités des formes encore plus encore on remonte encore l’antisémite encore l’antisémitisme et la plus ancienne et la plus consolidée des formes de stéréotypes et il y a des travaux qui montrent par exemple je pense aux travaux de Jean-Frédéric chaude qui fait partie de qui est le vice-président de l’association dont je vais vous parler qui montre par exemple comment les Espagnols lorsqu’ils sont allés conquérir l’Amérique latine en littéralement exporter des procédures de stigmatisation qui avaient été mises en place pour lutter contre les Juifs par l’Inquisition donc nous avons là la plus ancienne la plus consolidée des formes de racisme alors je crois que c’est important de connaître ce contexte donc historique pour expliquer pourquoi il est très important de garder présent à l’esprit quand on lutte contre le racisme et quand on enseigne et qu’on est se construit les préjugés cela l’histoire de l’antisémitisme par sa longévité par sa sédimentation par sa stratification n’a pas d’équivalent dans l’histoire des autres formes d’hostilité identitaire et il y a une dimension culturelle qui a joué un rôle très important c’est à dire que les stéréotypes antisémites ils sont apparues au moins depuis le Moyen-âge peut-être avant et ils ont été constamment réutiliser clé aussi parce que les Juifs qui étaient persécutés sont devenus peu à peu une diaspora et donc il y a eu recyclage dans le temps et recyclage dans l’espace de ces stéréotypes est-ce que l’on voit ici vous voyez ces trois figures la caricature est tout à fait utile pour expliquer justement ces mécanismes trois figures de ce que j’ai appelé le Juif monde qui est une figure de rhétorique par l’image est tout court qui montre les Juifs dominant la planète vous avez le roi Rothschild une première caricature de Léandre qui était parue dans un journal extrêmement populaire à la fin du 19e siècle et au début du 20e qui s’appelait le rire qui était un journal humoristique où on voit donc le roi Rothschild couronné du veau d’or en serrant la planète de ses mains griffues à côté la caricature d’une des innombrables couvertures des protocoles des saches de Sion vous montrant justement le péril juif et à la fin le réemploi de cette image et j’ai pris la plus soft dans le contexte du conflit israélo-palestinien et donc si vous voulez il y a dans l’histoire de l’antisémitisme j’ai envie dire un arsenal c’est-à-dire tous ces matériaux qui sont constamment prêts à être réutilisés réemployer qui circulent aujourd’hui abondamment sur les réseaux sociaux juste un exemple en rapport avec mon travail de chercheuse l’Italie fasciste en 38 fascisme Marivaux pouvoir en 22 en 38 les Juifs sont persécutés il y avait très peu de traditions d’antisémitisme politique en Italie il y avait pas eu de partie de ligue antisémite comme en France en Allemagne en Autriche etc où vont-ils chercher les caricatures antisémites pour faire de la propagande dans la presse de l’affaire Dreyfus et donc on va retrouver les caricatures de Caran d’Ache et d’autres qui vont circuler à ce moment là voyons la diapositive suivante donc cette bible encore cette bibliothèque antisémite il y a un homme par exemple qui l’a remise au goût du jour avec sa collection contre-culture c’est Soral et sera là par exemple reposer ce qui est un classique de la tradition de gauche de l’antisémitisme ce livre de tous Nell les Juifs roi de l’époque tous Nell était un furiériste et il y a eu il faut le dire au 19e siècle chez Proudhon chez tousnah et chez d’autres une forme donc d’antisémitisme social qui n’a pas disparu alors donc antisémitisme c’est très important de le maintenir parce qu’il y a ces spécificités et nous pourrions même aller je n’en parle pas maintenant jusqu’à mentionner quand même l’histoire de la Shoah je fais un cours à Paris 8 sur l’histoire des génocides et j’explique à mes étudiants je consacre trois séances à la Shoah alors j’en consacre une au génocide mer au Tutsi etc etc aux Arméniens bien sûr et je leur demande je leur dis il y a pas quelque chose au début je leur montre mon plan de cou et je leur dis il y a pas quelque chose qui vous intrigue bon en général ils disent oui pourquoi trois séances et je leur explique pourquoi trois séances de l’ensemble de ces génocides pour toute une série de raisons c’est d’une certaine façon celui qui est le plus perfectionné entre guillemets si vous me permettez cette cet usage bien alors dernier élément mais très important sur lesquels les historiens ont insisté je crois que l’histoire est fondamentale pour former sur ces sujets certains historiens ont montré aussi que dans cette opposition fondamentale qui date de l’avènement des du christianisme pratiquement et bien les sociétés chrétiennes puis les sociétés musulmanes ce sont sans arrêt défini par opposition aux Juifs et donc le Juif est devenu une espèce de contre type qui a aidé les sociétés chrétiennes à se penser elles-mêmes et ça c’est un mécanisme qui est aussi absolument essentiel alors il y a sur le powerpoint cette diapo de Pinsker qui est absolument remarquable et qui pourtant date de la fin du 19e siècle et qui vous montre comment voilà l’antisémitisme c’est un principe au fond c’est un principe qui a servi l’histoire d’un certain nombre donc de groupes de communautés etc alors la dernière raison pour laquelle c’est indispensable de garder cette référence c’est que dans l’histoire mais ça Emmanuel pourra en parler mieux que moi Emmanuel de Benoît dans l’histoire de l’antiracie de très nombreux organisations d’abord commencer par combattre l’antisémitisme avant de s’élargir à d’autres causes et donc il y a aussi un effet structurant de la lutte contre l’antisémitisme par rapport aux autres luttes antiracisme qu’il est intéressant de rappeler alors très brièvement parce que je pense que j’ai largement déjà épuisé les les 10 minutes si on passe à la diapo suivante donc comment voilà le droit de vivre aller voir la LDH a été déjà créée vous savez la LDH elle a été créée en 1898 dans le contexte de l’affaire Dreyfus mais dès 99 c’est intéressant parce qu’il s’intéresse à la question coloniale donc on voit bien comment d’une prise de conscience on en arrive à une autre là lycra Emmanuel en parlera continuons les diaporama bon là vous voyez comment on peut aussi dans la rhétorique anti-musulmans réutiliser des images là c’est la première forme de cette figuration du Juif monde que j’ai trouvé qui date donc je crois des années 1860 1870 et vous voyez que ça a été réemployé par l’extrême droite pour dénoncer le complot musulman qui conduirait donc à une volonté de contrôle de l’Europe continuons donc comment combattre l’antisémitisme encore la diapo alors plusieurs principes et là j’en viens à ce qui est le comment dirais-je le mammifère de l’association que nous avons créé avec Benoît Drouot et Emmanuel de Bono à ma droite l’association à l’armée dont je vais vous dire quelques mots je pense d’abord qu’il est très près important il faut conserver donc l’antisémitisme dans le cahier des charges mais il faut l’appréhender en même temps que les autres formes de racisme c’est très important de comparer de montrer les spécificités je crois qu’il ne faut pas avoir des stratégies de contournement et ça vaut pour la question de l’antisémitisme comme pour les autres formes de racisme c’est-à-dire il faut pas passer par la mémoire ou par par exemple pour ce qui est du racisme anti-noir on a longtemps pensé qu’il suffisait de parler de l’esclavage pour avoir réglé la question non il faut affronter les stéréotypes pour ceux qui sont les nommés les décrire les montrer par exemple en images sans choquer évidemment mais pas de stratégie de contournement autre point on en discutera peut-être on a trop misé sur la mémoire et pas assez sur le savoir on a trop misé sur l’émotion et pas assez sur l’analyse il faut nommer montrer citer pour déconstruire d’où la nécessité du mais bon ça c’est très important pour les politiques publiques parce que je le disais pour le moment les gouvernements se défaussent sur les associations mémoriales qui sont très importantes qui jouent un rôle très important mais ça ne suffit pas d’où la nécessité donc d’une approche pluridisciplinaire de décloisonner les logiques de spécialité de d’établir des ponts entre le secondaire et le supérieur et de structurer le milieu académique alors ce que je voudrais dire à propos du milieu académique c’est que malheureusement les universitaires ont un peu contribué eux aussi à une certaine forme de comment on va dire de cécité sur ces sujets par du fait du cloisonnement disciplinaire du fait que d’un côté on avait les spécialistes du monde colonial qui travaillaient sur la colonisation et l’esclavage de l’autre on avait les spécialistes de la Shoah qui travaillaient éventuellement sur l’antisémitisme et ces gens ne se rencontraient guère et donc il est important aussi je crois de structurer le milieu académique pour favoriser donc des échanges et une réflexion commune pour lutter contre ce que Nicole Lapierre appelle les causes communes je trouve que la formulation est belle et que nous pouvons l’endosser le la suite du PowerPoint s’il y a une suite voilà oui alors je terminerai donc encore peut-être non alors je voulais mais je ne sais plus où sont passés mes diapos mais peu importe donc je voulais profiter voilà continuons voilà alors que faire que faire je crois qu’il faut multiplier les formations nous avons créé à Paris 8 un diplôme d’université dans lequel certains des présents sont intervenus nous allons diplômé notre deuxième formation cette année et pour le moment c’est la seule formation de ce type qui existe en France il existe des formations sur la laïcité il existe des formations sur les questions de genre mais il n’y a aucune formation qui a appréhendé globalement ces questions sous un angle pluridisciplinaire c’est quelque chose de très important nous sommes au Sénat les politiques peuvent venir c’est ouvert à des publics d’adultes à bac + 2 et donc je vous invite à faire de la publicité pour cette formation autre diapo il est très difficile je résume mon y reviendra sans doute cet après-midi de faire bouger les lignes il est très difficile de faire bouger les lignes je les constaté un peu à mes dépens parce que j’ai dépensé beaucoup de temps et d’énergie à faire la tournée des cabinets des ministères sous des gouvernements différents et je remarque que les politiques choisissent la facilité la facilité et plutôt que encore une fois la solution qui consisterait à prendre le taureau par les cornes et à affronter c’est pour cela qu’avec d’autres nous avons créé il y a maintenant quoi trois ans peut-être 4 ans l’association à l’armée en nous disant nous étions des enseignants du supérieur du secondaire et des non-enseignants en nous disant et bien il faut que nous ayons des choses à proposer nous directement sur ces une forme de signe tank si vous voulez sur ces questions et nous avons quand même des réalisations à notre actif diapos suivantes en particulier une revue que je vous invite à aller visiter qui et c’est la seule revue de ce type là qui est pluridisciplinaire gratuite en ligne et qui aborde toutes ces questions d’hostilité identitaires diapo suivante avec différentes rubriques des rubriques qui vous proposent des définitions vous envoyez ici autre rubrique des articles qui sont des articles de recherche de vulgarisation qui proposent des explications de documents pour les enseignants du secondaire et je crois que depuis sa création nous avons déjà du publier sans à 150 textes donc nous mettons à la disposition d’un public un savoir éclairé fondé sur la science qui permet et bien de voilà de nous-mêmes de participer à cette œuvre de formation et d’informations donc sur sur ces sujets voilà donc je terminerai en disant que j’ai fait part de mes difficultés que tout n’est pas non plus comment dirais-je sombres et ça a déjà été dit notamment aussi par les statistiques quand même que nona a cité on voit quand même que les jeunes générations et c’est tant mieux parce que nous sommes dans une société multiculturelle sont de moins en moins racistes donc il y a quand même des choses qui ont été faites le réseau de référence qui a été créé par le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche l’ADIL CRA joue un rôle c’est grâce à la dilkra que nous avons je préfère quand même le dire grâce aux à l’aide financière de la dilkins que nous avons pu créer cela et il y a des institutions et je le dis à mes collègues quand mes collègues parlent de racisme d’État en France ce qui moi me gêne considérablement il y a quand même la CNCDH en France il y a le défenseur de droit il y a des institutions qui font progresser le débat sur ces sujets mais en revanche une écoute insuffisante des politiques à l’égard des universitaires pour éclairer donc les politiques publiques merci et désolé d’avoir été un peu long merci beaucoup donc [Applaudissements] on apprend énormément donc on ne

Fin